Voici le nouveau motif pour février !
Un petit clin d’œil à l’expression « avoir ses fraises » et comme j’ai de la suite dans les idées … je ne l’ai pas fait pour rien.
J’avais envie de vous parler des mots des menstruations.
Des expressions sont souvent utilisées pour ne pas nommer « avoir ses règles ». Et ne pas les mentionner vraiment c’est un peu faire comme si cela n’existait pas, comme si cela pouvait les rendre invisibles. Si j’étais fan de Harry Potter je dirais comme celui dont on ne peut pas prononcer le nom. Le sujet est encore malheureusement tabou, gênant, parfois même il pourrait laisser planer un sentiment de honte voire même une idée de sale.
Les échanges autour des menstruations se font principalement entre mère et fille, entre amies. Les frères, compagnons, pères sont mis à l’écart de cette question. Quand je fais les marchés, beaucoup de femmes de plus de soixante ans me racontent comment il fallait cacher les drapeaux qu’elles lavaient et faisaient sécher, mises à l’écart durant cette période là, notamment de la cuisine … gare à la mayonnaise !
Voici quelques formules utilisées : avoir ses ragnanas, les Anglais débarquent, avoir ses lunes, avoir ses fraises, être au feu rouge , la période du dragon, être indisposée, avoir ses ours et j’en passe.
Est-ce que cela aide à vivre mieux ses règles que de ne pas en parler ?
Je n’en suis pas sûre
Le langage est la base de la pensée, alors oui à la poésie pour parler des règles, si cela n’empêche pas d’en parler.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais les protections intimes chez Mély fait des siennes sont hautes en couleur, une façon pour moi de rendre visible cette période.